mardi 24 mars 2009

blog masculin ou blogue féminin?

S'écrire.... est-ce féminin?


S'il y a un sujet qui a attisé ma curiosité tout au long de mon baccalauréat en littérature, c'est bien celui de l'autofiction. Écrire sur soi, pour soi, en ayant tout de même conscience d'écrire pour un public. Jusqu'où l'autofiction est-elle autobiographique? Et jusqu'où l'autobiographie est-elle fictive? Il est faux de vouloir séparer les deux en catégories opposées. Lorsqu'un auteur écrit ses mémoires, et assume la véracité de ses propos, nul ne peut confirmer leurs exactitudes. Pourtant, la mention «récit» sur la page couverture donne cette impression au lecteur, d'être en possession d'un bien intime, ayant appartenu à l'auteur. Mais lorsque celui-ci décide d'écrire sur Internet, notamment sur son blogue personnel, doit-on vraiment croire tout ce que nous lisons? Non, bien sur, car, comme dans tous les domaines, l'Internet fourmille d'informations erronées.
Une question que l'on a souvent abordée dans mon cours de littérature et informatique: les blogues sont-ils plus souvent écrits par des femmes ou des hommes?
Moi je dis femmes! Non, mon intention ici n'est pas de soulever une polémique ou de commencer une guerre des sexes. Je crois juste que les femmes ont tendance à vouloir déverser leur âme dans ce qui ressemble le plus à un journal intime des temps modernes. Oui, les hommes écrivent également, et je crois qu'en fait une grande majorité d'hommes possèdent leur propre blogue sur Internet. Mais les femmes osent plus facilement. Je crois qu'il est plus facile pour nous d'avouer nos peurs, nos opinions, même si cela doit se faire sur Internet, alors que les hommes osent également.... mais en secret, dans un certain anonymat.

jeudi 5 mars 2009

Culpabilité, moi? jamais.

Tout le monde traque les amours des autres. Dans les revues mondaines, journaux, sur Internet, et tout particulièrement sur Facebook. Oui, nous suivons même les amours des amis, gens que nous connaissons. Pourquoi? Nul ne peut dire. Or, qu'il est agréable de voir sur Facebook Untel dans une relation dite «compliquée»; ou de voir notre ancien petit ami, célibataire à nouveau. Hier, j'attendais l'autobus à mon arrêt habituel, quand j'ai surpris la conversation entre deux jeunes filles qui parlaient avec nonchalance d'une de leur amie qui avait découvert l'infidélité de son amoureux. Sans vouloir porter de jugements inappropriées, mais je trouve troublant de voir deux jeunes filles, parler facilement d'une amie en peine d'amour, dans un lieu public, et ce, sans le moindre sentiment de culpabilité. La personne concernée étant absente, il est plus facile de rire, maudire, critiquer ses actions, sans malaises ni complexes. Pourtant, nous savons être dans le tort. Nous le savons, mais nous l'excusons car personne n'est là pour juger nos actes. Mais nous le faisons tous.

Alors est-ce mal? Je ne saurais dire. Or le sentiment de culpabilité est un sentiment qui existe réellement. Trahir un ami, mentir, fuir, tout cela provoque certain malaise qui persiste et vit en nous et qui n'est libéré qu'après le sentiment du devoir accompli. Mais est-ce vraiment assez?
Il y a quelques jours, j'ai assisté à une étrange scène dans l'autobus (notez combien il est amusant d'utiliser les moyens de transport...vive le folklore montréalais!) Une dame d'un certain âge est entrée dans l'autobus, alors un jeune homme, en santé, a décidé de s'aider sa place...suite à cela, la dame s'est sentie insultée d'être traitée comme une personne âgée. Or, n'ayons pas peur des mots...elle est âgée. Alors pourquoi se sentir mal face à ce que nous sommes réellement?
La dame s'est mise à rouspéter et réaction du jeune homme: l'insulte bien évidemment. Je fut outrée de le voir insulter verbalement la vieille dame, mais au fond je savais que, d'une certaine façon, elle avait provoqué les foudres de l'adolescent. Qui est dans le tord? Qui s'est senti coupable plusieurs heures après l'incident? Difficile à dire.
Il m'arrive parfois de penser en mal à des gens que aime; il est difficile de l'avouer, mais oui je l'admets. Parfois, ma famille me donne envie de taper sur les murs, de crier. Mais je ne le fais pas. Or, oui j'ai des pensées plus négatives, et suite à cela je me sens coupable. Or si un étranger dans la rue me tombe sur les nerfs, je risque même de devenir agressive (et vulgaire, peut-être?) Mais je vais quand même ressentir une certaine culpabilité, car nous vivons en société (malheureusement parfois) et nous appartenons à un certain niveau social et éducatif. Alors oui, il est normal de ressentir de la culpabilité. Mais il est encore plus normal de vouloir parfois anéantir tout les gens que l'ont croise devant nous. Il suffit juste de trouver un milieu... et d'être civilisé.

Paradoxal....


Ah! les joies de l'informatique. Aujourd'hui, il est possible de tout faire via l'Internet. Je peux acheter des livres, des vêtements, les faire venir des États-Unis, de la Chine, même. Je peux visualiser une maison en Australie en «cliquant» sur une simple carte; je peux même acheter un mouchoir ayant appartenu à une actrice célèbre. Par contre ce qui m'impressionne le plus, c'est de pouvoir trouver l'amour sur Internet. Je l'ai testé, d'ailleurs. Il est quand même paradoxal de pouvoir trouver l'amour sur un site, alors qu'il est si difficile de le trouver dans le monde réel. On parle avec une personne, on l'imagine, l'idéalise surtout. On l'a voit sur une photo et on se dit "mon Dieu, j'ai trouvé mon âme soeur". Mais peut-on vraiment remplacer le monde réel par un monde plus virtuel? Ou n'est-ce pas encore un moyen de se cacher derrière des peurs, des complexes, pour ne pas avoir à affronter la réalité? Quand vient le moment de rencontrer cette personne virtuelle que l'on a tant aimé, il s'installe alors en nous une peur incommensurable. On a peur de décevoir la décevoir, peur d'avoir instauré une image de soi différente de la réalité. On a parfois peur d'être déçu, mais cette pensée nous effleure à peine, puisque nous sommes trop concentré à démolir notre propre confiance, confiance qui est déjà fragilisée par les stéréotypes que nous imposent la société.
On rencontre la personne....puis on constate qu'il existe bel et bien une frontière entre le monde réel et le monde virtuel. Cette séparation existe, qu'on le veuille ou non. Il faut savoir jouer avec les limites, toujours en restant conscient que, ce qui se passe derrière l'écran est justement caché par l'écran.
Alors, sortez, amusez-vous, et n'oubliez pas....virtuel n'est pas synonyme de réel!

dimanche 15 février 2009

Quand technologique ne rime plus avec logique...

Il m'apparaît évident aujourd'hui que la technologie est devenue incontournable dans nos vies. Je ne peux m'imaginer dans la rue, sans mon cellulaire ni mon appareil d'écoute musical portatif, communément appelé Ipod. Mais, au lieu d'être un moyen de s'ouvrir au monde, la technologie isole l'individu dans son propre univers. J'ai récemment été témoin d'une scène mettant en vedette deux personnes, qui semble a priori se connaître, et un ipod. Nous étions, mon amie et moi, en train d'attendre le métro lorsque nous avons entendu quelqu'un crier "Marcus!!" à plusieurs reprises. En portant une attention particulière au drôle de personnage qui s'agitait tout seul sur le quai, nous avons fini par comprendre qu'en fait, il tentait, en vain, d'attirer l'attention d'un ami qui se trouvait de l'autre côté du quai. L'ami en question, n'a jamais remarqué l'attention qu'on lui portait, à cause d'un appareil qui l'empêchait d'avoir tout contact avec le monde extérieur. Il était si concentré par la musique qui jouer dans ses oreilles, qu'il n'a jamais remarqué son ami qui s'agitait comme un diable, et de ces deux jeunes filles qui riaient à gorge déployée!
Ce fut un moment qui m'a apporté beaucoup de bonheur en ce mois glacial qu'est février.
Par contre, s'il y a quelque chose que je n'arriverai jamais à comprendre, c'est l'insistance de certaines personnes à vouloir à tout prix raconter leur vie via le téléphone cellulaire. Soyons honnête.. nous avons tous, au moins une fois, fait soupirer nos voisins à cause de nos conversations téléphoniques insipides, que ce soit dans un restaurant, un autobus, ou pire... au cinéma! Mais quand nous sommes dans la position du voisin en question, rien n'est plus dérangeant qu'une fille (ou garçon, puisque ne le cachez pas, vous aussi vous parlez au téléphone messieurs!) qui parle au téléphone et qui gesticule tout en racontant sa soirée en insistant sur d'infimes détails. Dans ces moments, vous ne voulez que maudire la personne qui a eu l'idée d'inventer le cellulaire et ainsi transporter le privé dans le public. Pourtant je reste convaincue qu'il est de notre devoir de limiter les conversations téléphoniques dans les lieux publics. Sinon vous risquez de vous attirer les foudres du voisin assis à côté de vous....